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4,5 km
1287 m
2315 m
1028 m
0 m
2h40 (en été)
La course
Le Lauberhorn est une montagne se situant entre Wengen et Grindelwald. Mais il s’agit surtout du nom de la course de ski mythique dont le départ se fait sur la pente de cette montagne et se termine dans les environs de Wengen. La descente à ski est réservée aux plus téméraires. J’ai donc profité qu’une course organisée (LauberhornRun) chaque année à fin mars ou début avril pour y participer. L’originalité de cette course n’est pas de faire la descente à ski, mais la montée, à pied (les raquettes ou skis de randonnées sont aussi acceptés) dans la neige. L’inscription est obligatoire et la piste n’est ouverte aux marcheurs que ce jour là. Le tracé est exactement le même que celui de la course de ski.
Au départ
Le départ est à 10 minutes à pied de la gare de Wengen. J’arrive donc à l’impressionnant schuss d’arrivée qui sert de point de départ puisque évidemment tout est à l’envers. L’ambiance est bonne, tout le monde se réjouit du départ, échauffement en musique etc La météo avant annoncé la pluie et…. il fait grand beau. Génial…
Le coup de feu du départ est donné. En guise d’entrée, le mur d’arrivée de la course de ski. Une impressionnante montée où il ne faut pas rater une marche sinon vous redescendez sur les fesses en emportant tous ceux qui sont sur votre chemin. J’ai opté pour des chaussures montantes et ajoutés des crampons à neige. Les coureurs qui jouent le chronomètre utilisent eux, des chaussures à pointes d’athlétisme.
Donc me voilà dans ce mur et il faut pas que je m’emballe et je dois déjà gérer cette montée car le chemin après est encore long. A mon rythme, je passe cet obstacle et continue de marcher dans une pente plus douce.
J’arrive au « Hannenschuss » la seconde véritable difficulté, une longue pente, large. droite, et raide. Ça parait interminable, je grimpe pas à pas, sans regarder en haut. Après un bon effort, l’obstacle est passé. Le chemin se fait moins pentu et plus ennuyant jusqu’à passer sous le pont de chemin de fer, remonter derrière et j’arrive à la partie du chemin la plus facile. Du « Kernen-s » au « Canadian Corner ». Mais le fameux passage du « Hundschopf » est en vue ». J’y arrive après une petite pause boisson.
Le « Hundschopf » est le passage le plus raide du Lauberhorn, des cordes ont étés installées et se révèlent très utiles pour tous le participants. Jambes et bras sont mis à rude épreuve. Mais une fois passé ce cap, la cabane d’arrivée est en vue… Elle encore loin mais je la vois, c’est bon pour le moral. Il faut encore passer le « Traversenschuss » qui est long mais pas très raide, passer le « Russisprung » qui lui est raide mais pas très long. Je passe enfin le dernier virage qui mène en ligne droite jusqu’à l’arrivée, sous le télésiège. Je suis encouragé par les skieurs…et au bout de deux heures et quelques minutes, j’arrive enfin au but.
L’arrivée
C’est dans un décor de rêve que je passe la ligne d’arrivée symbolisée par la cabane de départ de la course de ski. Épuisé mais heureux d’avoir réussi ce défi qui intervient tôt dans l’année. Après un bref insant de repos, il faut « encore » marcher jusqu’au télésiège qui mène à « Kleine Scheidegg » et ensuite prendre le train qui me ramène à Wengen. Les billets de télésiège et du train sont compris dans le forfait d’inscription de la course.
Une course à faire une fois dans savie et qui n’a lieu qu’une fois par année. Et maintenant je peux dire que « j’ai fait le Lauberhorn » oui oui, la même piste que Didier Cuche, Beat Feuz, Marco Odermatt etc, mais en deux heures 🙂
Une chose est sûre, je ne regarderais plus la course de ski du Lauberhorn de la même façon…
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