Le Moléson est un but incontournable pour celui qui visite la jolie région de la Gruyère. Entre la double-crème et la fondue, ils vaut mieux les consommer après y être monté, au risque de ne pas arriver au sommet. Ce serait regrettable de manquer ce spectacle panoramique.
Le hasard fait qu’une partie du chemin que j’emprunte est un des deux « sentiers des fromageries », en vert sur le flyer. Ce qui rend ma randonnée un peu plus authentique.
Je traverse une partie du village de Pringy et je suis la rivière de l’Albeuve. Le chemin est large, sans difficultés et en constante montée. Quasiment uniquement à travers les pâturages. Donc pas d’ombre et le soleil tape.
Quelques vaches et maisons typiques de la région m’accompagnent lors de ce premier tronçon jusqu’au Plan-Francey, au pied du Moléson. Le paysage est joli, la montée jusque là n’est pas insurmontable, le chemin est très praticable. Donc en résumé et en ce qui me concerne, une balade…
J’arrive ainsi au Plan-Francey, lieu où le funiculaire partant de Moléson-Village rejoint le téléphérique menant au Moléson. Je me retrouve donc au pied de la montagne.
Ayant déjà escaladé le Moléson par son versant nord, je décide cette fois de passer par le côté sud via le Gros-Moléson. Pour ce, il faut faire le tour de la montagne et je m’engage donc sur un étroit sentier plutôt plat et agréable. J’emprunte en même temps le sentier botanique bordé de plantes et de fleurs.
Le chemin est très facile et j’arrive rapidement au lieu-dit du Gros-Moléson. A partir de cet endroit, le chemin devient un peu plus compliqué. La première partie est plus ou moins plate mais aussi sur un versant beaucoup plus raide, donc gare au faux pas. Il est même, à certains endroits, difficile de se croiser avec les randonneurs qui descendent.
Les paysages sont très jolis et je découvre ce versant du Moléson avec satisfaction.
La seconde partie contraste avec le chemin plutôt plat emprunté jusqu’ici. Pas de doute, la véritable ascension a commencé. Le chemin devient un véritable chemin de montagne. Plus raide avec quelques passages moins aisés, l’effort est plus rude. Je monte à un rythme continu et surtout sans précipitation. Je croise beaucoup de gens qui descendent.
Arrivée au Moléson
J’aperçois le sommet ainsi que le restaurant, je ne suis donc plus très loin. Effectivement, j’arrive sur la crête après une ultime poussée.
Une fois sur la crête, le chemin est facile jusqu’au restaurant mais par la suite, il faut encore un petit effort avant de rejoindre le sommet. Encore quelques minutes de labeur et me voilà avec un magnifique panorama à 36o degrés, l’effort en valait la peine…
A comparaison, ce chemin est plus long mais plus agréable que celui ascendant le versant nord. Par le nord, après un début en faux plat depuis le Plan-Francey, le chemin monte direct vers le sommet sans interruption et est, à certains endroits, très raide.
Il y a évidemment beaucoup de gens au sommet qui est assez facilement accessible depuis la station de téléphérique. Mais l’espace est suffisamment grand pour pouvoir profiter de la vue.
Je profite ensuite de la belle terrasse du restaurant « le sommet » avant de redescendre en téléphérique jusqu’au « Plan-Francey », en funiculaire jusqu’à Moléson-village et finalement, en bus jusqu’ à Gruyères.
Des questions, des informations, des problèmes? Contactez-moi: olivier@monter-en-haut.ch
N’hésitez pas à faire part de votre expérience de cette randonnée dans les commentaires.

J’ai crée ce site afin de partager ma passion. Mais cela demande du temps, de l’énergie et aussi des frais.
Rien n’est payant et sans pubs mais un don, même petit, me permettrait de continuer d’enrichir le site de nouvelles randonnées l’esprit léger. Merci d’avance…
Olivier / monter-en-haut.ch